Exposition Cassegrain & Nocq

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8 oeuvres de Didier Cassegrain

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8 oeuvres de Gaetan Nocq

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Dessinateur français né en 1966, Didier Cassegrain suit des études à l’École des Gobelins de Paris, puis travaille pour des séries télévisées chez France Animation avant de poursuivre sa carrière aux Studios Disney de Montreuil durant un an. De 1990 à 2002, il se consacre principalement au Character-Design en post-production de dessins animés. Il exerce ce métier chez Story productions, durant 2 ans puis chez Gangster Productions, pendant 9 ans. Durant cette dernier période, il collabore notamment au long métrage d’animation Corto Maltese, la Cour secrète des Arcanes (sorti en salles en septembre 2002). Parallèlement à ces années d’animation, il fait la connaissance de Fred Blanchard et d’Olivier Vatine qui l’encouragent à se lancer dans la bande dessinée. De cette rencontre naît Tao Bang tome 1 (1999) et tome 2 (2005) aux Éditions Delcourt. En 2006, Il décide de se consacrer essentiellement à la bande dessinée et entame une collaboration avec Fred Duval jusqu’en 2009 avec les cinq tomes de Code Mac Callum aux Éditions Delcourt. Avec Arleston, il s’attaque aux Légendes de Troy et publie L’Heure de la Gargouille (2011, Éd. Soleil) puis Larh-Don sur un scénario de Dav, Olivier Vatine et Claire Wendling (2012, Éd. Soleil). Aux Éditions Ankama, il dessine la série Piège sur Zarkass en trois tomes de 2013 à 2014. Sa dernière création en date est une adaptation de Fred Duval du roman de Michel Bussi Les Nymphéas noirs (2019, Éd. Dupuis), un album entièrement peint en « couleurs directes » publié en janvier 2019. En septembre 2019 paraîtra son album de la série Conan le Cimmérien intitulé Les Clous rouges, sur un scénario d’Olivier Vatine et Régis Hautière aux Éditions Glénat.

Gaétan Nocq est dessinateur, peintre, carnettiste et auteur de roman graphique. Il s’est formé à l’expérience du carnet de voyage et de reportage en France et à travers le monde. Cette démarche de dessin sur le vif, propre au carnet de voyage, alimente réciproquement son travail en atelier. Il s’engage dorénavant sur les chemins de la narration et donne au roman graphique une posture de témoignage. Il enseigne le Design graphique à l’école Olivier de Serres à Paris. Dernières publications BD : Soleil brûlant en Algérie (2016) et Capitaine Tikhomiroff (2017) aux éditions La Boite à Bulles.

Pour Le Rapport W, Gaétan Nocq, passionné d’Histoire, s’appuie sur la posture de Witold Pilecki qui, en introduction de son rapport précisait de décrire seulement les faits bruts. C’est toute la valeur du témoignage qui est mise en scène dans ce roman graphique. Son point de vue se situe à hauteur d’homme. Comme un reportage. Il se focalise sur le parcours de Witold alias Tomasz infiltré dans le camp pour une mission de résistance. Un homme concentré sur sa mission secrète mais aussi sur sa propre survie. Suivre le personnage dans cette mission d’espionnage qui apparait impossible dans ce contexte de terreur. Mais l’espoir est là, même infime et Witold fait tout pour trouver la faille. C’est un huis-clos avec ses porosités, ses ouvertures. C’est un voyage dans un monde à part, déshumanisé par ses maîtres mais pas par ses esclaves.

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