Exposition Cosey

02 novembre - 12 novembre 2011 Événement terminé

A l'occasion de la sortie du nouvel album de la série Jonathan (éd. Le Lombard), la galerie Daniel Maghen a le plaisir d'accueillir Cosey.

Série mythique créée en 1977, Jonathan nous mène sur les chemins de l’Orient, à travers ses philosophies et ses rebondissements historiques. Amoureux de l’Asie, Cosey nous invite au voyage, là où tout n’est que luxe, calme et volupté.

Cette exposition présentera une vingtaine de planches encrées du dernier album de Jonathan intitulé Atsuko, une dizaine de planches de Peter Pan, Voyage en Italie, ainsi que quelques illustrations en couleur … l’occasion de retrouver toute la finesse et la délicatesse du trait de cet auteur majeur du 9ème Art.

Daniel Maghen et Cosey sont heureux de vous convier au vernissage le vendredi 04 novembre à partir de 19h.

Exposition Cosey du 2 au 12 novembre 2011

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Bernard Cosey

Bernard Cosey
Cosey (pseudonyme de Bernard Cosendai, 1950 – Lausanne, Suisse).
Après avoir quitté le lycée pour se faire la main dans une agence de publicité, Cosey rencontre Derib qui lui apprend les bases de la bande dessinée. Lorsqu’en 1975 l’hebdomadaire Tintin accueille l’histoire d’un jeune amnésique fasciné par la culture tibétaine, cela aurait dû être pour l’espace d’un 44 pages.

Mais le succès de Jonathan est tel que la série connaît une vie longue et prospère (le 13e tome est sorti en 2001) en recevant une dizaine de prix, parmi lesquels l’Alfred du meilleur album à Angoulême 1982.

En 1988, Cosey inaugure la collection Aire Libre de Dupuis avec Le Voyage en Italie, suivi de Saïgon-Hanoi en 1992, prix du meilleur scénario à Angoulême. On retrouve dans les deux cas un thème cher à l’auteur, la confrontation avec le passé, déjà traité dans le diptyque À la recherche de Peter Pan (Le Lombard, 1984-1985).

Infatigable voyageur, Cosey nourrit une prédilection pour le Tibet, comme le démontre aussi un autre diptyque, Le Bouddha d’Azur (Dupuis, 2005-2006). Même s’il n’entend pas utiliser la BD pour tenir un discours d’engagement politique, on connaît sa position farouchement critique vers l’occupation chinoise de ce pays, dont il parle aussi dans Echo (2007). Cette autobiographie aux éditions Daniel Maghen a été envisagée comme une rétrospective, réunissant croquis de voyage, aquarelles, œuvres méconnues, commentaires de l’auteur, qui y livre les sources cachées de son inspiration et y explique son travail.