Exposition Jean-Pierre Gibrat

24 mai - 23 juin 2018 Événement terminé

Exposition Jean-Pierre Gibrat, du 24 mai au 23 juin 2018

Daniel Maghen est fier de mettre à l'honneur un auteur qu’il défend depuis ses débuts, le talentueux Jean-Pierre Gibrat à l'occasion de l'ouverture de sa nouvelle galerie au 36 rue du Louvre (Paris 1er), lors d'une exposition exceptionnelle, du jeudi 24 mai au samedi 23 juin 2018.

Les amateurs pourront découvrir plus de cent trente orignaux dont des couvertures, planches et illustrations originales issues de ses séries les plus célèbres : Le Sursis, Le Vol du corbeau et Mattéo. Une sélection de pièces du quatrième volet de Mattéo, publié fin octobre chez Futuropolis, sera également présentée.

La galerie Daniel Maghen a l'honneur d'ouvrir ce nouveau chapitre en compagnie d'un auteur qu'elle représente depuis plus de vingt ans. Dessinateur et scénariste français, Jean-Pierre Gibrat se démarque par un style réaliste et une maîtrise de la couleur exceptionnelle. Ses héroïnes dégagent sensualité, force et élégance. Ses récits sont empreints d'humanité. Gibrat fait partie aujourd'hui des dix artistes français contemporains les plus cotés. Christie's lui consacrait en 2016 leur premier catalogue dédié à un artiste de bande dessinée contemporain. Un succès confirmé lors de la vente du 3 mai dernier où l'auteur illustrait la couverture du catalogue Christie's avec celle du tirage de tête du dernier volume de Mattéo adjugée à 39 000 € TTC.

Les Éditions Daniel Maghen publieront un Art-Book dédié à Gibrat en fin d'année.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dès le 24 mai prochain, la Galerie Daniel Maghen vous accueille dans ses nouveaux locaux rive droite :

Galerie Daniel Maghen
36, rue du louvre
75001 Paris


Ouvert du mardi au samedi
De 10h30 à 19h, sans interruption


ACCÈS

Ligne 1, station Louvre – Rivoli

Accessible aux personnes
à mobilité réduite

Voir le détail de l'exposition

Jean-Pierre Gibrat

Jean-Pierre Gibrat
Jean-Pierre Gibrat (1954, Paris)
Il publie ses premières BD entre 1978 et 1981, mettant en scène Goudard sur des textes de Jackie Berroyer. Fin 1982, toujours avec Berroyer, il dessine La Parisienne, qui rencontrera ensuite Goudard. Dans les années 1990, avec Guy Vidal et puis Dominique Leguillier, il participe à des livres pour Médecins sans frontières et leurs missions en Thaïlande, Afrique et Guatemala. En 1995, il s’essaye à l’érotisme, avec Pinocchia (textes de Francis Leroi, une histoire prépubliée dans L’Écho des Savanes).

En 1997, dans la collection Aire Libre des éditions Dupuis, il publie le premier tome du diptyque (conclu en 1999) Le Sursis, sur lequel il est auteur complet, et qui rencontre un incroyable succès. Julien Sarlat, qui observe la vie d’un village de l’Aveyron en 1943, personnage auquel le destin n’a donné qu’un sursis, et sa Cécile, conquièrent les lecteurs.

Dans le droit fil du Sursis, et dans la même collection trois ans plus tard, Gibrat livre un récit somptueusement colorisé, Le Vol du Corbeau, qui met en scène la jeune résistante Jeanne et le cambrioleur François dans le Paris occupé. La suite et fin paraît en 2005.
Jean-Pierre Gibrat s'est vu remettre, le 26 janvier 2006, le Prix du dessin au Festival d'Angoulême pour le second tome du Vol du corbeau. Un grand changement pour cette série puisque Jean-Pierre Gibrat écrit lui-même ses histoires, se révélant un conteur et un dialoguiste hors pair. Et c'est en écrivant pour lui-même qu'il ose pousser plus loin son dessin, élégamment plus maîtrisé, et qu'il donne à ses couleurs la générosité de la séduction.

La troisième période commence avec la parution, en octobre 2008 chez Futuropolis, de Mattéo, première époque, 1914-1915. Jamais Jean-Pierre Gibrat n'avait donné à son écriture un tel éclat. Son dessin n'est pas en reste, s'affranchissant plus que jamais de la pesanteur de l'encrage, plus libre dans son expression, comme ses couleurs. Il s'émancipe du superflu pour tendre à l'essentiel : la narration, le sens et la lumière.

Il obtient en 2010 le Grand Boum - Grand Prix du Festival de la BD de Blois pour l'ensemble de son œuvre, après avoir reçu en 2003 le Sanglier d'argent attribué au meilleur dessinateur du Prix Albert Uderzo.