Exposition Palacios

21 septembre - 08 octobre 2016 Événement terminé

La galerie Daniel Maghen est fière d’accueillir la première rétrospective dédiée à l’œuvre d’Antonio Hernández Palacios (1921-2000).

Antonio Hernandez Palacios est l’un des dessinateurs les plus brillants de l’école espagnole. Après trente ans d’une riche carrière de peintre et de dessinateur publicitaire, il se tourne vers le neuvième Art en collaboration avec le journal Trinca, séduit par son travail. Son style s’inscrit dans la lignée du dessin espagnol, représenté par des artistes de renom comme Victor De La Fuente qu’il côtoie au sein de cette revue.

Reconnu pour son œuvre grâce au succès de ses séries Manos Kelly – une saga western – et Le Cid – une aventure historique –, il s’allie à Jean-Pierre Gourmelen pour donner vie au mythique Mac Coy qui comptera 21 albums.
L’ensemble des originaux présentés, environ soixante-dix planches issues de ses séries phares, rend hommage au talent de ce maître du noir et blanc comme de la couleur directe à la palette explosive. Par un trait précis tout en hachure, Palacios offre des effets saisissants de volumes et de reliefs qui traduisent à merveille le vertige des grands espaces. Son style à l’esprit généreux, appuyé par un graphisme fouillé et baroque, associe la beauté picturale à la maitrise de la narration.

Daniel Maghen et Carmen Ochoa de Palacios sont heureux de vous convier au vernissage de l’exposition, le vendredi 30 septembre à partir de 19h.

Exposition Palacios - du 21 septembre au 08 octobre 2016

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8 oeuvres de Antonio Hernandez Palacios

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Antonio Hernandez Palacios

Antonio Hernandez Palacios

Antonio Hernández Palacios (1921-2000) est l'un des plus brillants et des plus caractéristiques dessinateurs de l'école espagnole. Il s'inscrit aux Beaux-arts de sa Madrid alors que la Guerre Civile éclate, écourtant sa scolarité. En dépit de ces temps troublés, il multiplie les travaux graphiques loin de la bande dessinée -publicité, illustrations, affiches et même dessins animés- et acquiert une petite réputation.

Presque par hasard, il répond à une petite annonce dans la presse d'un éditeur qui cherche des dessinateurs. C'est la revue Trinca qui, séduite par son savoir-faire, lui confie d'entrée deux séries régulières qui le poursuivront sa vie durant : un western, Manos Kelly (1970) et une bande dessinée historique, El Cid (1970), les deux publiées en France chez Mon Journal puis aux Humanoïdes Associés. Palacios joue de chance : Trinca est à ce moment-là la meilleure revue de bande dessinée d'Espagne et ses tarifs sont au niveau européen. Il publie ses premières planches dans le premier numéro paru en novembre 1970.
D'entrée, son graphisme généreux, fouillé, baroque, dénote. Il est dans la lignée du dessin espagnol de l'époque représenté par des artistes au renom international comme Victor de la Fuente, d'ailleurs présent au sommaire de Trinca. Mais l'aventure s'arrête en 1974.

Son travail n'était cependant pas passé inaperçu : Henri Filippini le repère et le recommande à Claude Moliterni, alors directeur éditorial de Dargaud. Il vient de lancer le magazine Lucky Luke (1974) et a besoin de grandes séries western. Palacios fait pour lui la série Mac Coy qui comptera jusqu'à 21 albums avec Jean-Pierre Gourmelen au scénario.

En Espagne, à la faveur du changement de régime, Palacios entreprend de raconter la Guerre d'Espagne. Seuls quatre volumes paraîtront, dont trois aux Humanoïdes Associés. On lui doit aussi un album sur La Bataille de Roncevaux (Humanoïdes Associés) et un ouvrage Simon Bolivar, El Libertador (Dargaud).